mardi 8 mai 1973

'Est, Là,
Apparent, en Conscience,
Matière, en Mouvement.

La conscience Existe, 
Sensation en croissance,
Perception en déplacement,
Apparition et communication,
Inaccomplie.

Être Est Conscient.



           Conscience d'Être.

En devenir, à jamais consciente (innocente).

Corporelle (sensorielle) et juxtaposée, est en délivrance, Décisionnelle (intentionalité).
Socialisée (Contenter, ainsi soi, oblige), se réfère à la morale, instinctive loi (nécessité).
Devoir le droit (au bonheur) d'autrui (réciprocité, du rapport humain) en est l'application.
La transgression est culpabilisante, désintègre, mais notre Etat, déterminant.

Le moi (isolante conscience d'être), appréhendant d'être en dehors de tout (comme vide), s'assimile, s'identifie au milieu dont il est imprégné, s'y intègre.
Cette identification (retranchement) est d'une aperception réduite (possible) du monde.
Lorsque deux identités (attachement) se rencontrent, leur paraissant étranges (autrement), elles craignent l'inconnu et d'être envahies (mélangées), soit de perdre leur propriété (aléatoire, situationnelle) et s'y enferment, les rendant exclusives et indifférentes. Elles se réinventent en race (appartenance).
Ordinaire, la compassion (ainsi le droit) est identitaire.
Arbitraire, l'Identité consiste et disloque, divise, prédispose au conflit, régulateur, que l'inquiétude générale provoque.
(Sinon, la procréation est nécessairement naturellement conditionnée à l'attirance et la possibilité, avec l'espérance pour l'humaine).

Autre est de même.
Il n'est d'autre (moi, inclus en soi ou ignoré), différent (comparatif élémentaire), aussi d'aspect, de culture et de langage (d'identité), par adaptation à des lieux isolés, qu'entre éléments du même genre (végétal animal humain).
   
La conscience d'Être, réflective, subjective et qualitative, est En elle l'unique (aussi de composition, personnalisée) au monde (Apparente, en visage, aussi expressif), en définition (déterminée, prospective), (co)existante (communicant, soit relationnelle et interactive, réaliste) et en Besoins (désireuse et progressive, insatisfaite).
Notre essence, interne, est par notre existence, externe. L'intériorité délie (libère), nécessite de se relier (s'adapter), de rentrer en délivrance, de se libérer constamment de soi (du moi), s'extérioriser, Exister.

Surprise (décontenancée), est interrogative (incitée à se compléter, à comprendre),
Soit Sentimentale (sentimentalité, sensation animale innée, continuelle),
Voir là nôtre essence primordiale (comportementale).
Voir là (connaître), toute chose, imperceptible, abstraite (genres et rapports en composition, tous nommés, connus), nous apparaît.
Voilà l'apparition, l'illusion de voir, ainsi savoir, la vérité (notion résultante, par manque de connaissances, de l'inévitable et perpétuelle erreur).

Comprendre (admettre), reconnaître en toute chose son absolue nécessité (conduit notre accomplissement) en identifiant, au plus proche de l'exactitude, leur Aperçu aux apparues (Idées, Mémorisées, Constituantes, aussi innées). Pour communiquer, auparavant à nous même étant post-existants, nous traduisons instantanément une composition à la fois sentimentale et idéale (apparente en nous, mentale, universelle) en verbale (communicable), et vice versa.

Nous sommes apparition (de tout, aussi idée de nous même), nous sommes est.



             Tout est relatif, à la Qualité.

La conscience émane de la matière, résulte de la fonction organique.
Le corps est réalité, la conscience, vérité (tout en un, là).
Voilà la sujétion. Le sujet est de l'objet, substance constructive et destructible.
(Les consciences végétale et animale sont objectives, adaptées).

Parce que,
L'Apparence, non pas primaire mais primordiale (superficielle à la matière, est en conscience, Plénitude de formes, couleurs, odeurs et saveurs, ordinaires merveilles), Extérieur infini, est perçue de son (a un) intérieur,
D'où la Matière, Intérieur logique, plein (ainsi domaine fondamental, l'Objet), aussi infini, divisé (morcelé), contient son extérieur (l'extérieur est à l'intérieur de son intérieur).
Vraie Réalité ou réelle Vérité, Tout, composition d'éléments duals (variables), se maintient en équilibre entre attraction et répulsion (dû à la rotation, productrice de la friction, la combustion, l'attraction), aussi entre amour et haine (nous haïssons par amour).

L'évolution est la qualité du mouvement (formateur de l'univers).
Mouvement, l'existence (intégration de la conscience à la matière) est évolutive.
La conscience applique à son sujet la qualité de son existence.
Voilà le "temps", résultant, l'écoulement de l'existence.
Voilà l'advenant mais passant Présent, résultat et fondement, Seul et Unique.
Être, réellement temporel, mais ne pouvant pas ne pas être, n'a pas d'origine.

(Infinie et multiple, la présence est élémentaire).



            Pourquoi toi ?

L'être d'une conscience suffit, assuré par la Multiplicité.
Pour autant, l'absence d'une conscience y annihilerait Être.
Est donc toute conscience, aussi celle toi.
Mais, par la qualité de son existence, la conscience est mortelle (croissances limitées).
Soit une conscience est conçue à partir d'un élément éternel, l'Âme.
Portée par chaque particule élémentaire (indivisible), l'âme prend corps (intégrant la personnalité) par la régulatrice nutrition (absorbée et réincorporée ou recomposée en graine, pré-consciences possiblement produites par millions).
Chaque conscience est ainsi perpétuellement totalement renouvelée.
A l'infini, il ne manque aucune âme.
L'âme est l'élément de Être et la conscience, sa substance (en même corps).



            Destin.

La graine porte la forme.
La forme résulte de l'adaptation.

L'existence est interactive,
L'interaction est successive,
Sa destination est inéluctable.

L'humain, préoccupé par l'avenir, est acteur, de son destin, décisionnaire de sa normalité, d'où l'intentionalité, constante.



            Usage de la termitière.

Notre milieu (environnement ? Nous !) est scientifiquement conditionné, artificiel, succès damné de Nature.

Savoir pour pouvoir, changer (combler l'ignorance, corriger l'erreur).
Vouloir (de devoir à pouvoir) se contenter du nécessaire et suffisant (non Conforté), ne pas vouloir paraître capable, jusqu'à pouvoir renoncer à la satisfaction.

Voilà l'inexorable consomption de monde (d'une conscience, universel brin d'herbe),
Fatale, faute à l'isolement identitaire (déjà élémentaire) et trois niveaux de développement économique Monétaire, de besoins (d'envies irrépressibles), de surcroît à l'incrédibilité de la fin (agonie, prémices effectives, en cette époque démentielle) de notre monde, admis (comme La) Création (temporelle, ayant un commencement), divine (éternelle, sans fin), ou spontanée (explosion de rien), à y être résigné, à l'impossibilité (occultée) de l'éviter.

La conscience humaine est distincte de son corps, d'où de la nature.
La nature est le corps (proche de la perfection) de la conscience.
Combinée (en complète interdépendance), la diversité assure sa continuité, Diffère sa dégénérescence.

Voilà l'organisme (charnel, cru) de la conscience, l'objet autorégulé (éliminatoire).



             Névrosée (abîmée, inhibée).

La conscience humaine est primordialement sentimentale (voilà notre expression).
La raison n'est pas nôtre, elle nous apparaît et s'impose.

L'éducation est affective et qualitative (à quelle condition serait elle parfaite, à être tous amoureux ?).
Un enfant (déjà descendant et pressentant son devenir), émerveillé (clair voyant) s'imprègne (de moins neuf mois à plus quatre ans, puis suit l'effet boule de neige), selon sa sensibilité, de ce qu'il ressent de Son monde (côtoyé), Attaché à ses Exemplaires parents (transmetteurs) et, sans introspection (jusqu'à l'adolescence et l'inclusion sensorielle), ouvert (vulnérable).
Un adulte (ressentant), optimisé et introspectif, continu de se constituer (possiblement s'accorder) au travers de sentiments résultants obsessifs (voir jusqu'à obsessionnels, incluant leur besoin), d'imprégnations indélébiles et imperceptibles en soi (personne ne peut se connaître complètement), mais potentiellement apparentes aux autres, enfermé (naturellement et normalement Conditionné, en subvenant à tout besoin) et réactionnel (Compensatoire), éloigné du bonheur.
Voilà la (dé)personnalisation (homogénéité spécifique, obéissance, carences et inhibitrice frustration sont perpétuées).

Le sentiment, circonstanciel, est spontané, le rêve, subconscient (personnel), le réinvente.
Notre subconscience ou intégralité en instance, adaptatrice, répond à nos obsessions, manques ou rejets affectifs, physiquement (elle peut s'opposer à la séduction corporelle ou au contraire).
Voilà l'autosuggestion.
La douleur, excluante, doit être partagée, son adoucissement requiert d'en connaître la cause (les comportements sentimentaux des adultes engendrent les sentiments comportementaux des enfants).

(La volonté, à défaut d'être simplement véritable, est vainement forcée).
Je m'Enfume (embrume mes ressentiments) ou m'enivre (euphorique palliatif, exutoire, me désinhibant, me rouvre à m'éteindre), me panse, me rend ferme en état modifié.
Voilà l'intime désolation, totale inhibition, autant essentielle qu'existentielle.
Incessante quête, la Présence (se sentir là, être Ce Là, Comblé) requiert (dès avant la naissance et au moins jusqu'à l'âge de l'éveil, précédant celui de la raison) d'être Introduit (préparé) au monde, à l'envie d'y participer et de partager, d'exister intégral.
Toute conscience exprime sa présence (son absence, parfois jusqu'à la violence).
Voilà l'incommunicabilité (d'être en retrait ou autrement nulle part ailleurs).
L'amour, bien qu'inné, doit nous être confirmé, sinon nous perdurons infirmes (existant hors de tout et de tous, du moindre intime partage ou communion, inapte au bonheur...). 

La télévision (etc, communautaire, ainsi populaire) est une fenêtre ouverte sur le monde Transcendant la présence (à terme de monde, nous y transposant), approximativement unificatrice (distrayante, par ce biais, Culturelle et Educative).
Aussi l'instrument de notre insatiabilité, nous permettant, pour pallier l'habitude, d'exister (observateurs, nous assimiler) virtuellement par procuration, de séduisantes et impressionnantes fictions (hypnotiques, nous emportant, comme des rêves vécus), à en rester imprégnées (de sentiments).
Voilà la virtualité, le dernier état du désir, celui d'une conscience factice.



            En fin le voile est levé !

Par la dualité des éléments, étant essentiellement Comparative (nécessairement en constante variation sensorielle, Contrastée. La douceur souvient de la douleur), Confrontée (tendant à dominer), (prenant la sensibilité, qualitative et différentielle, soit estimable et déterminante, pour valeur, engendrant le "récompensatoire" mérite, la honte et le mépris), Valoir (Aspirer à se ressentir et paraître meilleur, qu'autre, à s'élever, sauf d'être Content de participer, de se sentir utile, d'avoir une raison d'être) est un besoin inhérent à la conscience humaine (ainsi influençable, conditionnable), rassure (à rire, déborder de contentement, d'être apte, à exister), mais engendre aussi la dominance, ainsi la violence, "réplicatives". 
La moquerie, reconnaissance de nos défauts (l'imperfection est notre principale qualité), semblant nous en exclure (les dénonçant), en exprime la satisfaction. 
Valoir nous satisfait, d'où notre penchant à estimer notre prochain (plus ou moins lointain, du besoin de le connaître), à confirmer le racisme (élévatoire) et le patriarcat (phallocratie matriarcale. En creux de monticules se pelotonne le douillet pas sage. Conduit, Rude réduit Délicate. Con fut le premier mot prononcé puis détourné par un homme).  

Obnubilés par la raison. Apercevant que toute chose est incluse à une autre n'étant pas sans, d'où "Pourquoi ?", nous adoptons cette condition d'absolue nécessité, propriété de Être (Être est rationnel), pour principe de compréhension. Nous prenons pour vraie toute chose à condition qu'elle nous Paraisse fondamentalement Logique, qu'elle ne peut pas ne pas être, et Ainsi (tels que nous sommes), ou du moins correspondante à notre connaissance d'Être.
 
Pour qu'il lui soit possible d'exister intentionnellement, l'humain, constatant ne pas être nécessairement suffisamment conscient (susceptible de, potentiellement dangereux), est obligé, si ce n'est pas à vénérer Être conscient, à se considérer responsable (autre nécessité communautaire, avec la morale), maître de lui (nécessité existentielle), à occulter (nous en avons le pouvoir, pour tout ce qui nous est inadmissible, y compris de nous-même) sa relativité, son animalité (notre prédominante sentimentalité, directive, prédéterminant notre comportement).
Attitude paradoxale, justificatrice de l'effrayante et exemplaire (correctionnelle) punition (pulsionnelle vengeance: en colère, intense répulsion d'une injustice, rendre la douleur), entretenant la Violence (ayant occultés notre animalité, nous nous y adonnons), nous y conditionnant (conscience en son état, nous projetons en l'autre notre désir d'être estimé conscient, responsable).
Pourtant, l'instruction (pouvoir vouloir se nourrir d'autrui !), nous améliorant (nous libère de l'ignorance et de l'absence), élimine progressivement notre dangerosité, "qu'en attendant nous écartons", suivant un jugement (l'estimation de la Qualité, pour "Compatibilité", d'une personne).
Pouvant  préalablement nous déculpabiliser, soit abandonner la morale (le constructif bien ou vertu et le destructif mal ou vice en sont les considérations, aussi directives), selon notre expérimentale et éducationnelle (spécifiquement différentielle) ignorance de l'autre (déjà de soi-même) et incapacité à s'y identifier (voir là la truanderie ou la guerre), accepter que notre responsabilité (aptitude à devoir répondre de nos actes, à pouvoir les expliquer) est relative à notre personnalité (particulières composition et sensibilité, résultantes de la composite hérédité, de l'éducation et de l'expérience), serait l'entrée en bienveillance, la voie de la sagesse (de l'incertitude).

Egalement obnubilés par l'avenir, souffrants (supportant le manque), l'Espérance (désir, né de l'Incertitude) de bonheur, induite de l'enfance (l'étonnement), couvre notre Peur de l'inconnu.
Habituels sentiments contradictoirement incitatifs (prospectifs).
L'espérance, permanente (reposant sur le souvenir du bonheur ou du malheur), suscite la persistance (s'oppose à l'abandon. La dépression est l'effet du désespoir) et la peur suscite l'attention et l'intention, pour se préserver et progresser, mais incline (le contentement) à l'égoïsme (repliement sur soi) et invente le mensonge (dissimulation, de notre insuffisance, fragilité interprétée vulnérabilité, infériorité).
L'état du monde en est la conséquence (de la certitude et l'incompétence).

L'habitude neutralise la sensibilité (à la douceur), fors l'attention (l'art ou goût, hélas classé, en appartenance, tend à extérioriser, sublimer l'idée, cultiver l'émerveillement, pour les soutenir), à l'ordinaire beauté de toute apparence ou idée, et tandis que le bonheur, d'être émerveillé, de connaître (apparaître), s'estompe, l'existentiel contentement (de la constante appétence), fondamental sentiment directeur, l'important, en perpétuel renouvellement (alternatif), perdure à sourire (aussi à chanter).
Ceci pour la phase agréable (à une époque et en un lieu sereins), Conservatoire d'espoir.

L'estime de soi (surévaluation), par défaut de confiance en soi (qualification), se projette (dès l'adolescence) en mépris (invalidant l'aide au plus faible), infériorisation de l'autre (supériorisation de soi).
Social mais masqué (virtuellement honteux), voilà l'inhibition, Comparaître, être l'autre, de l'autre.

Nous semblant maîtres de nous (certains), définis (identifiés) par nos possessions (concrètes et abstraites), la privation (où spoliation) et le mépris (où délaissement, ghettoïsation de la "classe" pauvre), l'injustice, provoquent la répulsion (ou l'injonction, autant faussée que l'obligation).
Voilà la désinhibition, l'impulsion à l'insoumission (l'Obligatoire Libération).
La Possession, illimitée, conférant le libératoire (mais relatif) pouvoir d'agir (total sans), est surtout, par la peur de manquer, autant individuelle que collective, le principal prétexte de la primitive (sensationnelle) et instinctive (inconsciente) tuerie (à cause du moi, confronté au monde, l'assouvissement du pulsionnel besoin, qu'a l'homme, de dominance ou insoumission, interdisant la compassion. Seul l'animal peut tuer).
Ne pouvant pas apparaître l'au delà de rien (de l'absence de tout, en réalité moins que l'espace vide), nous pressentons la mort disparition et absence, corporelle (de l'objet), jamais définitive (du sujet).
La mort annihile la provisoire personnalité de l'âme.

La conscience est de l'observance, de ce qui nous apparaît, inductive d'hypothèses (suppositoire).
Regarder, superposer à l'objet (Apparence) une composition d'idées (apparition), imprégnée d'un sentiment (aussi idéalisé).
La compréhension (interprétative) étant personnelle, la foi se confond à l'identité.
Voilà l'injurie, son appropriation (détention).

La communication, finalement globale, (extériorisation, principal partage), informative, est intentionnellement corrective ou progressive et Unificatrice par réciprocité.
(la dispute précède l'entente).



            Attitude d'Aptitude.

Être (soi) là, d'autrui, avec (simplement connu, interactif et sincère, similaire et confessionnel, acceptable. Communicant). Nous sommes des (de les) autres.

La conscience humaine est réaliste (de qualité adaptative).
L'aptitude (essentielle sensibilité), à connaître (apparaître et mémoriser), à surpasser la réalité (à discerner le sujet de l'objet, la vérité de la réalité), pour apprendre, s'exerce uniquement par intérêt, personnel (ce qui nous Importe au monde, nous y intériorise, sinon voilà la morne existence). Nous voilà important (notre compétence), protagonistes.
D'où, notre attitude, envers autrui, est appréciative, de nos conditions respectives.

En situation, objectivement adaptés, occupés par notre corps (la subsistance et la commodité nous appliquent à la matière), conformes en genre et culture, esseulés par l'incompréhension (seuls parmi tous, isolés et inquiets), mais réconfortés par la similitude (sociables, chacun étant la vérité de tous, en relation restreinte hors participation).

Voilà l'ordinaire anormalité.
Insuffisamment conscients (approximatifs), obéissants (tenus de corrompre notre individualité, par peur du lendemain), non maîtres de nous, obligatoirement soumis à la communauté à laquelle nous avons le sentiment d'appartenir, de crainte d'en être exclus ou qu'elle se désagrège faute d'obéissance (sous-jacente, la maintenant a priori), notre besoin de conseils, gouvernant dans le but d'atteindre la parfaite sûreté (de l'avenir, confondue avec la sécurité), s'altère en chefferie (guerrière puisque commandant), légitimée par l'approbation générale, le désir moyen, le juste principe communautaire, relatif au besoin le plus pressant, social ou identitaire, exercée, a contrario de la diversité des compétences requises, par ambition (ambigüe) et présomption (désinhibition masculine sous emprise névrotique commune).
Ainsi, tous les "gouvernements" abandonnent l'économie, assurant la provision (cause de notre activité), à la coercition financière, paradoxalement (l'étant) préférée à l'humaine (ou pas, partout où, par défiance envers le peuple, le droit est réprimé). La finance (économie monétaire, dont la pauvreté est l'incohérence factorielle), mondialement (par tous) considérée fonctionnelle, est dépositaire du pouvoir (d'agir).
Voilà l'antinomie, l'économie de marché (pratique globale cause de la conflictuelle compétition internationale, Matérielle. L'identité religieuse rallie les hommes), aléatoire (dépendante de l'obligation ou la possibilité climatiques de produire) et corruptrice (dépendante de la peur du lendemain).

La Normalisation (civilisation) des moeurs (la même pour tous, laïque, pour une coexistence cohérente, ce qui n'interdit pas la distinction, si celle ci ne contrarie pas la loi), non pas finalement dictée, mais influencée par la monétisation de l'économie, tient, à cause de notre défaut, de l'ingérence (respectueuse du droit, de la possibilité), exigeant toute compétence, pour aboutir à l'équité.
Opportunistes et démagogues la dédaignent (ou s'en servent).
Voilà l'impéritie, internationalement exploitée. (La démocratie est compassionnelle et le "bas" prolétariat, étranger ou "reconverti").

L'éthique, définition de la morale, est constitutionnelle.
L'instruction, transmission constituante (mise à niveau, en Harmonie), est institutionnelle.
En interdépendance, il appartient à chacun d'entreprendre selon sa compétence, seul critère admissible.

Parallèlement.
La tradition (ancienne façon), conservatrice, est péremptoire.
L'ignorance (l'enfer me ment comm'un, la misère en est la conséquence), condition humaine (incitative insuffisance, viabilité), de notre sentimentale, soit exacte, existence, salvatrice inconscience (contrariant le bonheur, favorisant le malheur, pour une humanité vivante), nécessite le recours quotidien à l'introspection, l'approche d'Être conscient, de l'éternité.
Voilà la religion, consolidant la communion humaine, mais locale (identitaire), effective (concrétise la foi, personnelle et partagée), injonctive (invite à suivre la morale, incluse en tous) et édifiante (renferme ordinairement, fors la foi, faite de confiance et d'espoir, aussi en la libératrice science, anormalement contre nature, encore volontairement partiellement instruite, à laquelle seule la génération suivante s'adapte complètement).



            Pouvoir de pourvoir.

République (déclinée !), plus de chef.
Le primitif autoritarisme, pour imposer l'ordre (l'automatisation), non la solidarité, et fondé sur la dépendance et l'obéissance, régressives, est propice à la prédation, dont les insuffisances matérielle et intellectuelle (ou spirituelle) constituent la condition.
Unanimité en complémentarité (consensus par concession).
Voilà la démocratie (arbitrale) Désirée (espérée), à inventer (sans prédominance).

Mais une conviction (relative à soi) est consistante, assure et valorise.
Voilà la rétrogression, l'adoption d'un ersatz de démocratie, d'un autoritarisme plus ou moins "modéré".
La certitude (savoir est absolu), stabilisatrice, occultant le doute (l'ignorance), est mensongère (ce qui implique de s'abstenir de toute détermination).

Liberté: maîtrise de soi \ sentimentale.
Egalité: de qualité affine \ estimable.
Fraternité: en communion \ identifiable.

La communauté (individuelle coexistence, existentielle communion, amicale, chacun découvre l'Autre, s'accorde, tend à aimer, partager), condition naturelle, est préventive.
Son principe est l'entraide et son dessein, le bien-être (de chacun).
Elle implique la sincérité et la réciprocité, la confiance.

Son système de fonctionnement, l'échange, est caduc. Les centralisation et automatisation de la production sont exclusives, aussi de la distribution.
Voilà la précarité (les circulation et répartition monétaires sont contrariées).

Les production, distribution et communication se mondialisent (réunissent les identités et généralisent les opinions) anarchiquement.
Voilà le nationalisme, général (identité national), primitif tribalisme, territorialement consolidé (par la possession), contrôlable, suscitant l'autoritarisme, contrariant toute résolution de Nos problèmes, mondiaux (généraux, aucune nation ne peut s'isoler), préservatif (de la relative et subjective définition de soi, contemporaine), par appréhension de la changeante et perturbante (mélange les cultures, éduquées ou inculquées) évolution globale (l'histoire du monde), éventuellement accentué par la nostalgie, d'identités particulières et générationnelles (identifications communautaristes, excluantes appartenances, prétextant toute dissemblance, incompatible faute de communication interculturelle. Voilà l'étranger, ressenti inférieur ou parasite, au pire infectieux), demeurant et subordonnant (de la douceur ici est par de la douleur là bas).
Europe, voilà un nouvel entre-nous, continental et monopolistique (quelles en sont les avantages et inconvénients).

Le communautarisme (déjà instinctif, animal, autant que la possession), nous séparant et nous isolant (réduit le monde, sur lequel s'applique la morale, à l'appartenance), se résoudra par la coopération, niveleuse de l'état général.
L'identité (humaine), culturelle et cultuelle, est expansible, mais nous craignons de manquer (de quoi ? Finalement de nourriture, d'eau potable et d'oxygène).

Chaque jour renaît le monde, depuis je suis du passé (mon constituant). J'y demeure après chaque pas (vers l'avenir, donc espérant).



            Un monde argenté (monnayé).

Pas d'appât apporterait l'apathie, fors l'appétence.

L'existence est nécessairement commune, associative, participative.
La participation (Agir) intègre, l'isolement (l'Ennui) désintègre.

Mais nous doutons de l'intégrité (la valeur) de notre prochain (l'inconnu).
Pour le (nous) contraindre (liberticide Désobligeance, soumission) à participer (travailler, quelque soit la tâche, normale chez soi), nous avons conditionné (réservé aux participants) notre subsistance à la possession, supprimé le partage, imposé l'échange.
Voilà la participative entraide convertie (oubliée) en concurrentiel mérite (est-ce un mal nécessaire ?), jugement affectivement compensatoire et inégalement classificatoire (autre ou sur-appartenance). Toute fonction étant indispensable, la hiérarchie, coordination de la coopération, n'impliquant pas l'obéissance mais la compétence, ne devrait pas être une échelle de valeur (l'égalité, de droit, n'admet pas la sélection. Toute fonction est inestimable si nécessaire).

L'échange des produits et services (du travail), théoriquement équitablement déterminé (pratiquement fonction de la rareté) en quantité et qualité (numéral), est facilité (simplifié) par l'invention d'une Valeur intermédiaire concrète (aujourd'hui virtuelle) l'argent (capital, non proportionnel à la somme des besoins de la population).
Voilà notre existence, situationnelle et relationnelle, où se mêlent, pour le bonheur, conditions et illusions, assujettie à l'argent, dépendante de ce moyen (en avoir) et de sa finalité (en vouloir), de cette conversion (le moyen est devenu le but) du Pouvoir d'agir, le restreignant, nous aliénant (la possession, "dominatoire", autant que la transgression, ainsi semblant libératoire, en réalité nous possède et renforce notre obéissance ou soumission par la crainte de manquer).

Voilà la mondiale "monnaicratie", dont l'abus, la spéculation, déstabilise l'échange et Affranchit du travail.
L'utilisation (accaparement) de l'argent implique la sélection, l'exclusion du bien et des personnes, sa dictature et sa criminogène avidité.
Voilà l'ineptie, sa consécration.

La possession (échangeable), considération rassurante (stabilisante) et valorisante (obsédante, invalide son pouvoir, de secourir, naturel sans), substituée au partage, nous disjoint par le dévoiement de notre Intention (s'efforcer de Contenter, cultiver le bien être).
Profiter (se satisfaire), voilà tout ce dont à quoi nous serions capables d'être intéressés.
Voilà la déviance en indifférence, la désocialisation (marginalisation).
L'égoïsme (également communautaire, identitaire), certes Avidement Motivant (à défaut de la commune, réciproque, intention, sentimentale et raisonnable), est isolationniste et oppositionnel (l'amitié s'est rarifiée, nous sommes devenus autant adversaires que partenaires. Pourquoi ennemis ?).

Sans l'argent, contrariant toute fonction, tout est possible (nul coût).
L'activité est intentionnelle (nulle contrainte).
La possession normale, nécessité individuelle (attachement personnel), est une convention interdisant aux autres de pouvoir disposer de quelques choses. Anormalement démesurée et généralisée, érigée en principe actif du travail, elle est devenue la condition de notre pouvoir d'agir.
Attachés à notre milieu et ses certitudes, la liberté, l'illusion d'être maître de soi (exclusivement rationnel, contrôlant nos sentiments, parfaite conscience, suffisamment savante), est en acceptation de l'obligation, d'être lié (aimant, aussi passionné), ainsi naturellement interdépendant (intégré), et de progresser (s'accomplir) afin que chacun dispose de tout ce dont il a besoin (désir, autant évident qu'insidieux, permanent), le conditionnant à sa mesure, personnelle (sensée être individuelle).
Voilà la liberté (non absolue), l'absence de toute contrainte, la négation de l'obéissance, notre principale quête ou désir.
Si l'ignorance est la condition de notre existence (consciences, nous sommes nécessairement inconscients), la connaissance est celle de notre liberté dont le principe est la volonté (être soi, adapté, non inadapté, conditionné en sa situation).

L'utopie est la perfection (l'individualisme, intentionnel: toute conscience oeuvre pour toutes, d'où toutes pour toute. Le bonheur individuel, malgré nous, est la finalité de la société) inaccessible par défaut ou nécessité (la personnalité, l'adéquate car Liante imperfection).

(Inconditionnel, le revenu universel serait le premier pas d'une utopique reconversion à la participation, au volontariat, à avoir confiance en son prochain, à ne pas le mépriser comme soi même).

Le profit prédominant le constant Désir, d'exister lié et libre, content, l'identification, la valorisation et la possession hors norme (les armes de l'organisme) nous tuent.
Est-il encore possible de s'adapter à un monde juste, d'intentionnel partage, fondé non pas sur le mérite et l'obéissance,  mais sur la confiance (en la compétence), que l'instruction et l'information conditionnent, que l'appétence et l'incertitude stimulent ?
(Il est des mondes en communion).



A l'âge de la survivance, 
de l'admissibilité de notre inconscience (destructive insuffisance).

La cause (nécessité) est qualitative ou effective (existentielle), mais non créative. (Seule la réalité est perceptible, influente. L'irréel, quelque soit toute tentative, demeure inexistant) Conduite, l'existence ruisselle de douleurs en douceurs (aussi inévitablement migratoire, conflictuelle à cause de notre pauvreté). 

Exister, voilà la prédétermination, la préservation (instinctive, innée, ancestrale acquisition).
Voilà la Prégnante Obligation (inéluctable incitation naturelle ou morale) de faire (assouvir ou subvenir) ce qui est indispensable (s'entraider, à cause de la diversité des besoins, engendrant l'empathie).
L'obligation, involontaire, comporte son propre déni, résultant de notre quiddité, l'illusoire libre arbitre, l'intentionnalité (parce que mortels), conditionnelle (l'existence est conservatoire, d'où progressive). Voilà l'antinomique nécessité (nécessaire anti-nécessité).
Pour nous convaincre d'être maîtres de nous même, nous agréons l'illusion d'avoir la faculté (possibilité) de choisir (préférer le meilleur, selon soi), ce que la morale et notre raisonnement (le suivi de la causalité, non inventé), induit de notre incomplète et particulière connaissance (au préalable relative à un lieu et une époque), affectivement et possiblement acquise, soit de notre qualitative sensibilité, dont la mémoire, partiellement constituée, est l'instrument, nous imposent (nous obligent au soulagement, non nous contraignent), de devoir vouloir, de nous comporter conformément à nos genres et au tenant, la connaissance ou l'ignorance, et aboutissant, la paix ou la contrainte, soit relativement à la qualitative conviction, définissant notre agissement.
A postériori, nous ne choisissons pas, nous nous contentons (il n'est pas de choix, pur, sans cause ni condition, mais hypothétique puisqu'avec étant prédéterminé, bon ou mauvais, relatif à notre personnalité et déjà instinctif).
Voilà l'adaptativité (actifs, nous ne pouvons pas ne pas faire, ce que nous devons faire), réactionnelle et progressive, aussi directive, rationnellement (la nécessité nous commande, telle que nous la comprenons).
Cette illusion, irréelle mais véritable, nous permet d'exister, décisionnaires (observateurs, le devant, sinon apathiques ou soumis), impliquant la certitude (nous sommes imprégnés de convictions conditionnelles, résultantes de la constitutionnelle méconnaissance), nous soulageant irréversiblement (autre valorisation), éclairés, éblouis, d'où notre comportement, à l'extrême, destructeur, de l'Objet (voilà donc notre ultime espoir, atteindre l'absolu, quitter la réalité, s'en libérer, fors et sauve l'intention).
Nous en sommes essentiellement vrais, comme avoir (posséder) est existentiellement définitoire (Avoir, des besoins, aussi de se définir, ainsi que le monde, ignorant ce que nous sommes). Nous sommes erronés, de certitudes contradictoires (névrosés, désirant, nostalgiques).

L'humain (déchu) naît Aimant (en liante attirance),
Puis, en adaptation, s'installe, continuellement.
Cependant Aspire toujours à communier, réellement en partageant, intimement confondu (goûtant de tout sens).
Sauvage (tenté) et domestiqué (rendu).
Naturel et normalisé.
Ne pouvant qu'être ainsi (essentiellement dual, sentimental raisonnant), obligé à sa qualitative Possibilité, de s'améliorer (nous éprouvons forcément les sentiments liés à notre histoire personnelle) par la connaissance. Seule la constituante instruction, progressive, est libératrice (à devenir oisif ou contemplatif), elle tempère notre animalité.

En état (constitués) de connaissance, nous apparaissons ce que nous ressentons, ne percevons pas ce qui est (l'erreur est d'être sûr, même à en avoir besoin). 
Bientôt débridés, reconvertis d'obéissants, collectivement solitaires, en participants, individuellement solidaires.
Revoilà la Confiance, aussi en la naturelle providence.

Mondialement communicante, l'humanité se reconnaît.
Avertie, elle se réincorpore à l'obligation de soin du corps, au respect de sa diversité.
Voilà un monde qui, après avoir perdu (souillé) son paradis (la multitude), pourrait ne pas s'achever (notre nature est à contre sens, sujet de l'objet, il nous appartient de la renverser ou suivrait une longue agonie, brutale).

La sensation, radiante, est profondément et universellement communicative.
Chaque cellule (composante sensitive, s'unifiant par attractive similitude) existe, primitive conscience née d'une âme.
Là, présent (partageant douceur et douleur), Être (Générateur, de la beauté et la pollinisation ou sexualité) inspire des sentiments (intuition, fondement de toute communion), la conscience en Transpire d'autres (instinct).

La conscience (de ce qui est) est perpétuellement renouvelée, constamment nouvelle, remise au monde, obligatoirement réactive (perceptive, apparitrice, découvre). Le présent, temps de l'éternelle jeunesse, de la vérité (de la méconnaissance), demain sera passé, Aujourd'hui est souvenir (nous nous constituons de tout ce que nous sentons, percevons et apparaissons, en un milieu et à une époque. Cette constitution, identitaire, est subjective, mentale, ainsi vraie puisqu'essentielle, mais non immuable).
Omniprésente et inévitable, la mort tente l'homme (connaissant d'être provisoire), d'être au dessus de tout, déjà de cette mouche.

Si l'existence est en partage, affectif, de l'universelle présence de toute conscience (compagne, même mouche), il faut sa durée pour apprendre à regarder (être guéri de notre névrose), pour pouvoir voir et goûter l'odeur des choses, leurs musicales couleurs (idées, sensationnelles apparitions), particulières et ambiantes, être Pleine conscience (nourrie), amoureuse (tombée hors de la raison), de l'avoir été, enfant, tendrement aimée.

Nous reconnaissons l'inné et subconscient savoir (Être et l'âme), mais cette reconnaissance est confusionnelle.
Ainsi La Réponse, Finale, est en nous, nous nous en préserverons jusqu'au Bout.

Existant, en situation et relation, comment aimer tout autre alors qu'il est hors de nous ?
Pourquoi comprendre (goûter, se confondre en tout) ? Être, où ?
Le bonheur, de contenter à émerveiller, est vécu, ignoré, espéré et remémoré.
Vois là, aussi étroite qu'elle soit, la communion, car tout (toi aussi) Est d'aimer Être, en partage, toute chose ou personne.